De l'impuissance

Les humains, réellement conscients des mécanismes en marche sur cette terre, sont une petite minorité. Cela ne pèse pas lourd dans la balance. Le rouleau compresseur de l’oligarchie terrestre est maintenant lancé à pleine vitesse, le programme est établi et appliqué depuis longtemps, calé sur les influences cosmiques.
Nous nous gargarisons du fait d’être conscients de ce qui se passe, du constat de la mise en pièce des humains, de leur conditionnement d’esclave. Chacun y va de ses conseils, de ses remarques, de la mise en avant des preuves du programme en cours. Mais si il y a un constat à faire, c’est celui de notre réelle impuissance.

Parce qu’il ne s’agit pas de parler d’amour, de partage, de pensées positives, de quitter le système, de vivre en autarcie, pour que, comme par magie, les choses se transforment et ressemblent à nos rêves les plus fous.

Avec un minimum d’objectivité, nous nous apercevons que nous naviguons en plein idéalisme béa. Je ne pense pas avoir identifié la moindre solution, le moindre plan réaliste, efficace, afin de nous extraire de cette vaste pièce de théâtre, dont nous n’avons pas écris le scénario, mais dont on nous impose de le jouer. Quoi que nous fassions, nous sommes rattrapés par ce système tentaculaire. Pour acheter un lopin de terrain et un masure, il faut de l’argent, il faut du travail pour se les procurer, une banque pour effectuer la transaction ou y emprunter l’argent nécessaire, des taxes à payer, ensuite les impôts fonciers et locaux à acquitter tous les ans. Et je ne parle même pas des compétences nécessaires, du temps pour les acquérir, pour y vivre de culture et d’élevage, des dépenses en outillage et produits divers, du vétérinaire…

Nous sommes en plein rêve, même si quelques personnes s’en approchent au bout de 10 ans de galère, ils ne peuvent se couper du système, ils auront toujours des achats à faire et le bébé à soigner. Le système vous aime d’un amour possessif, préférant vous perdre, plutôt que vous le quittiez. Sans vous il n’est rien, et il le sait.

Nous sommes prisonniers, lucides et impuissants, condamnés à une torture de tous les instants. Être réellement conscient c’est percevoir l’horreur de la situation, en espérant qu’un miracle se produise afin mettre fin à cette pièce de théâtre.
 

« Chaque fois que j'utilise la raison, chaque fois que j'utilise la logique, je suis très pessimiste. Quand j'écoute mon cœur, quand j'écoute ma foi - et j'ai la foi en l'humanité - alors je deviens très optimiste. »
Jacques-Yves Cousteau