Les miels lorrains se mesureront à Toul samedi. L’occasion d’évoquer l’année désastreuse en termes de récolte avec Hubert Durupt, président d’Api Est basé à Francheville.
Api Est est le nom du syndicat des apiculteurs de la région Est. Un collectif qui compte plus de trois cents adhérents… Trois cents apiculteurs possédant chacun entre une et deux cents ruches. Rencontre avec son président, Hubert Durupt.
Que se passe-t-il au juste, samedi à Toul ?
Notre tour est venu d’organiser le concours des miels de Lorraine avec les syndicats des Vosges, de la Meuse, de la Moselle et nous, qui représentons la Meurthe-et-Moselle. C’est un petit concours cette année organisé samedi à 10 h au centre socioculturel Michel-Dinet. « Petit » parce qu’il regroupe une quarantaine d’échantillons contre une centaine l’an dernier.
Pourquoi la production a-t-elle été si faible cette année ?
C’est lié à la météo. Durant le mois de juin pluvieux, les abeilles ne sont pas sorties et ont mangé les réserves qu’il y avait. Lorsqu’elles ont enfin quitté la ruche, les fleurs n’étaient plus là. Elles ont donc toujours été contrariées dans leurs recherches de pollen et de nectar.
Le constat est-il identique chez tous les apiculteurs ?
Ça a été dramatique en juin où certains ont trouvé des ruches mortes faute de nourriture. Il y a quand même eu une petite récolte au printemps mais après, cela a été très limité. Même les anciens, âgés de plus de 80 ans, n’ont jamais connu ça. Il y a déjà eu des années difficiles, mais là c’est catastrophique. Nous avons donc été obligés de nourrir nos abeilles plus tôt que d’habitude. Les seuls qui s’en sont sortis sont ceux qui pratiquent la transhumance. Ils déplacent leurs ruches.
[...]
Propos recueillis par Stéphanie MANSUY
Source
Api Est est le nom du syndicat des apiculteurs de la région Est. Un collectif qui compte plus de trois cents adhérents… Trois cents apiculteurs possédant chacun entre une et deux cents ruches. Rencontre avec son président, Hubert Durupt.
Que se passe-t-il au juste, samedi à Toul ?
Notre tour est venu d’organiser le concours des miels de Lorraine avec les syndicats des Vosges, de la Meuse, de la Moselle et nous, qui représentons la Meurthe-et-Moselle. C’est un petit concours cette année organisé samedi à 10 h au centre socioculturel Michel-Dinet. « Petit » parce qu’il regroupe une quarantaine d’échantillons contre une centaine l’an dernier.
Pourquoi la production a-t-elle été si faible cette année ?
C’est lié à la météo. Durant le mois de juin pluvieux, les abeilles ne sont pas sorties et ont mangé les réserves qu’il y avait. Lorsqu’elles ont enfin quitté la ruche, les fleurs n’étaient plus là. Elles ont donc toujours été contrariées dans leurs recherches de pollen et de nectar.
Le constat est-il identique chez tous les apiculteurs ?
Ça a été dramatique en juin où certains ont trouvé des ruches mortes faute de nourriture. Il y a quand même eu une petite récolte au printemps mais après, cela a été très limité. Même les anciens, âgés de plus de 80 ans, n’ont jamais connu ça. Il y a déjà eu des années difficiles, mais là c’est catastrophique. Nous avons donc été obligés de nourrir nos abeilles plus tôt que d’habitude. Les seuls qui s’en sont sortis sont ceux qui pratiquent la transhumance. Ils déplacent leurs ruches.
[...]
Propos recueillis par Stéphanie MANSUY
Source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.