03 février 2017

Crimée/Ukraine : Trump, sur les traces d'Obama


Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine a riposté aux déclarations de son homologue américaine Nikki Haley sur la Crimée en citant un extrait de la Constitution américaine.

Bien que le président américain Donald Trump ait affiché une volonté de travailler avec Moscou « sans phobies », sa nouvelle ambassadrice à l'Onu Nikki Haley a ouvertement « condamné les actions agressives de la Russie » en Ukraine dans son discours devant le Conseil de sécurité. Elle a affirmé que les sanctions contre Moscou seraient maintenues « jusqu'à ce que la Russie redonne le contrôle de la péninsule à l'Ukraine ».

« À cet égard, on ne peut pas se permettre d'oublier ces paroles historiques contenues dans la Constitution des États-Unis: "Nous, le peuple". Le peuple de Crimée a très clairement exprimé sa volonté lors du référendum », a rétorqué le représentant permanent russe.

La représentante permanente des États-Unis a en outre assuré Kiev que la nouvelle administration américaine ne reconnaîtrait pas la séparation de la Crimée de l'Ukraine et son intégration à la Russie, a annoncé mercredi l'ambassadeur ukrainien auprès des Nations unies Vladimir Eltchenko.

Le 16 mars 2014, les autorités de la Crimée et de la ville de Sébastopol ont organisé un référendum sur la réunification avec la Russie. 96,7 % des Criméens et 95,6 % des habitants de Sébastopol se sont prononcés pour la réunification.

Le 18 mars 2014, le président russe Vladimir Poutine a signé l'accord sur l'intégration de la Crimée et de Sébastopol à la Russie et le 21 mars, le document a été ratifié par l'Assemblée fédérale.

Kiev refuse de reconnaître le rattachement de la Crimée à la Russie malgré les résultats sans appel du référendum.

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