26 décembre 2016

Folie ambiante : La France décerne des prix de journalisme à des.....djihadistes...

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Je parie que cette information n'était pas encore parvenue à vos oreilles, ou du moins pas comme elle aurait du l'être. Cette année, le "Prix du journaliste de l'année" de l'ONG française Reporters sans frontières a été remporté par Hadi Abdullah, opposant d'Assad mais aussi...grand partisan du djihad et du groupe terroriste al nosra. Comment ? Les médias ne vous avait pas parlé de ce "petit détail" ?

Europe 1 ne tarit pas d'éloges en saluant "son travail et son courage".


 

Le journal Le Monde et Libération, qui régurgite la même soupe, nous annoncent fièrement qu'Abdullah "n'hésite pas à s'aventurer dans des zones dangereuses...ou plus aucun journaliste occidental ne se risque - pour filmer et interroger des acteurs de la société civile". Nous allons vite comprendre pourquoi...et surtout voir qui sont ces "acteurs de la société civile".

Voici Hadi Abdullah en compagnie du djihadiste Abdullah al-Mohaisany, command d'al-nosra
 
 


Dans cette vidéo tirée de Youtube (un vivier pour les islamistes semblerait-il), Abdullah al-Mohaisany, demande à "ses frères de l'EI" d'aller de l'avant et ne pas battre en retraite". Plus tard dans la vidéo, il demande à l'EI de s'allier à eux pour ne pas s’entre-tuer.

Or on constate que notre "journaliste de l'année" semble vraiment proche de ce commandant de nosra mais pas uniquement. En fait, si Hadi Abdullah peut aller là ou "aucun journaliste occidental ne se risque", c'est parce qu'il est des leurs à 100%. Et les "acteurs de la société civile" qu'il film et interroge s'avèrent être tous des djihadistes qui militent pour l’instauration d'un califat islamique en Syrie.

Notre grand journaliste de l'année 2016, dont les médias vantent les mérites s'avère être ni plus ni moins qu'un soutient de la propagande terroriste d'al nosra. 


Le cas Bilal Abdul Kareem

 

Celui là aussi est un cas. Il est l'une des sources souvent rapportée par les médias occidentaux dans le conflit syrien et lui aussi a remporté un prix cette année, certes moins prestigieux mais quand même. Il s'agit du prix Bayeux-Calvado qui récompense les correspondants de guerres.



Il y a quelques jours à peine, Slate nous pondait un roman à l'eau de rose made in Bilal sur la situation à Alep:

" Dans cette vidéo postée ce matin sur Twitter et filmée à deux pas des bombardements, Bilal Abdul Kareem, journaliste américain qui vit en Syrie*, adresse un «dernier message» à l'attention des internautes qui le verront. En direct d'Alep, il se fait le porte-parole de ces milliers de personnes abandonnées laissées à leur sort sans aucune aide, et n'ayant pour autre choix que d'attendre que les forces gouvernementales ne se rapprochent encore dangereusement d'eux. «Vous aviez une opportunité en or pour venir nous sauver et devenir un héros. Mais vous l'avez manqué», prononce-t-il le cœur lourd."

A la libération d'Alep, Bilal, qui se présente comme un habitant quelconque, annonçait qu'il s'agirait sûrement de ses derniers moments avant de se faire tuer par le vil régime sanguinaire de Bashar. Pourtant, il est toujours sur place actuellement à relayer sa propagande.

Abdul Kareem a publié récemment une vidéo dans laquelle il porte sa voix à un terroriste portant une ceinture de kamikaze. Celui-ci prétend être prêt à s'en servir pendant son évacuation s'il l'estime nécessaire.

Cette année, il a également accordé une entrevue a Mohaisany, le commandant de nosra et ami du journaliste de l'année plus haut.

 
Le journaliste Jacques-Marie Bourget a dressé un portait qui en dit long sur l'idéologie de ce propagandiste du djihad sur son blog Mediapart :

"[...]Le 5 novembre 2009 quand, à l’intérieur du camp de Fort Hodd au Texas, l’officier Nidal Malick Hasan flingue 13 de ses propres collègues, le vidéaste Bilal -par le biais du site « Révolution Islamique »- poste une auto interview signée AIM Films. Le contenu est simple : il approuve la tuerie texane. Pour Bilal le geste de Hasan est « un acte de guerre et non une action terroriste ou criminelle ». Dans la foulée de son aspiration à un Djihad mondialisé, il soutient les rebelles tchétchènes au point que son nom est cité lors d’un procès lié à un marché d’armes. En 2012 la guerre en Syrie arrive à temps puisque Bilal se sent pousser, à lui seul, les ailes d’une brigade internationale. Il s’installe sur le champ de bataille, et assez vite à Alep. Inutile de se laisser pousser la barbe, il l’a longue depuis des mois.

Là sa maison devient une rédaction tenue par un seul homme-orchestre, notre courageux confrère photographie, écrit, blogue, filme. Bilal a la chance d’être le seul « correspondant » accrédité, supporté par les djihadistes, il a le monopole. Médusé par cet homme protée le monde des médias occidentaux lui passe parfois commande. Avoir des nouvelles fraîches de ces rebelles –forcément modérés – est une chose utile.

En novembre 2015, après les massacres de Paris, en tant que phare de la pensée islamique, Bilal rend son jugement : « Je ne condamne les crimes de Paris que si l’on condamne les crimes commis par les tueurs français contre des musulmans innocents ». Un propos venu du front, assez cohérent, mais peu fait pour enthousiasmer les rescapés du Bataclan ou les actionnaires de CNN. Et c’est ainsi que le Prix Bayeux a été décerné à un compagnon de route de tous les salafistes, sauf ceux de Daech. Amnesty International, l’organisation humanitaire qui patronnait ce « Deuxième Prix catégorie TV », doit être enchantée d’avoir porté des lauriers au front de ce magnifique filleul.

Décidément l’automne est la période de grande forme pour notre « correspondant de guerre »… Ne voilà-t-il pas, il y a un an, que Bilal Abdul Kareem, sur Facebook relié en forum, répond à 29 questions posées par le web planétaire. Nous nageons là en pleine onction, les mots sont ponctués de références au Coran et au Prophète. De la rude pensée de Bilal, j’ai extrait le bonus qui va suivre.

Nous attaquons par une spéculation sur la composition du futur gouvernement de la Syrie, celui qui sera mis en place par les rebelles qui prendront Damas. Le lauréat du Prix Bayeux répond : « Le danger serait alors l’installation d’un nouveau pouvoir qui ne représenterait pas toutes les forces islamiques ». Pas une syllabe pour les mécréants qui, nous dit-on, se battent pour l’avènement d’une démocratie sans Allah. A propos du comportement du groupe Ahrar Asham -une chapelle composée de barbares dont les chefs sont issus d’Al-Qaïda- notre confrère constate que ses frères-là « ont fait couler plus de sang que ce que l’on peut imaginer ». Mais que, sans eux la Révolution « ne serait pas où elle en est. Sans eux elle serait morte ». Bilal Abdul Kareem, le collaborateur de CNN, apprécie vraiment ces sympathiques guerriers qui forment « un groupe très influent qui a fait beaucoup pour le peuple syrien ».

A la question posée sur ceux qu’il considère comme de « vrais moudjahidin », Bilal répond : « Tous les groupes islamiques sauf ISIS (Daech) ont plus de vertus que de torts. Je ne peux en distinguer un seul ».

A un internaute qui s’étonne de ce que les rebelles de Jaish al islam exposent sur les places publiques des familles enfermées dans des cages, le compréhensif confrère répond : « Je ne suis pas d’accord avec eux mais je sais pourquoi ils ont fait ça. Les bombardements d’Assad et de la Russie transformant leurs familles en pudding, ils utilisent comme boucliers humains ceux qu’ils considèrent comme des supporters du régime. Je n’approuve pas mais je comprends. » Vous avez noté je « n’approuve pas ».

Et Al-Nosra, autre succursale d’Al-Qaïda n’est pas absente dans le cœur de Abdul Kareem : « Quand ils réussissent, c’est l’ensemble des factions rebelles qui réussit ».

L’avenir ? Bilal le voit en vert : « Le Syrie est un pays musulman qui doit être gouverné par des musulmans. Ici la démocratie est une notion étrangère qui ne peut fonctionner. »… Pourtant, en place de Bachar, Hollande, Obama et Camerone nous ont promis la mise en place d’hommes libres et démocrates… Au terme de la Révolution, ce sera donc Allah. Allah, et la charia, bien sûr. Une sainte charia qui n’est pas l’horreur décrite par les Croisés d’Occident. Mais « qui est d’abord le moyen de faire adhérer toute la Oumma, le monde islamique, au futur régime de Damas. Oui les rebelles adoptent et adopteront la charia dès qu’ils auront repris toute la Syrie ».

Sur l’organisation des groupes islamistes, notre journaliste-généralissime s’exprime en guerrier. C’est normal. Il se réjouit de la création d’un comité militaire commun sous l’enseigne de Jaysh Al Fateh, un parapluie qui n’accueille que des unités ayant prêté allégeance à Al-Qaïda « c’est beaucoup plus efficace ». Comment les Syriens vivent-ils l’action et la présence de ces groupes armés ? Très bien : « Les Syriens qui vivent avec Ahrar (milice sponsorisée par l’Arabie et le Qatar) supportent Ahrar, les autres, s’ils sont dans un secteur pris en main par Al-Nosra (Al-Qaïda), se comportent de la même façon ». Ainsi, selon le pigiste de CNN, vivre la guerre à Alep, sous la douce et clairvoyante férule des salafistes, c’est un temps de bonheur.

Œcuménique, amis de tout barbu, Abdul Kareem a quand même sa préférence. A lui. C’est Al- Nosra, donc le groupe vassal d’Al-Qaïda. Pour Abdul Kareem ces gens sont, si l’on peut dire, des types au poil. « Il gouverne de larges zones de Syrie… Pour différentes raisons il y a des gens qui n’aiment pas Al-Nosra, mais la réalité est que cette organisation est une part importante dans le conflit et qu’elle a rendu un grand service au peuple syrien ». Dommage que Ben Laden ne soit plus là pour lire un entretien aussi revigorant[...]."

Alors, étiez-vous au courant que la France décerne des prix de journalisme à des partisans du djihad qui soutiennent des terroristes?

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